Tout au long du festival
À Marseille
➔ Mucem
de 10h00 à 19h00
Paradis naturistes
à 16h00 et à 17h00
Visites
➔ En salle d’exposition
Visites guidées de l’exposition « Paradis Naturistes » par Amélie Lavin conservatrice en chef du patrimoine, responsable du pôle « corps, apparences et sexualités » du Mucem ainsi que les équipes de médiation.
- 16H00: avec Amélie Lavin, sur inscription (25 places)
- 17H00: avec la médiation du Mucem, sur inscription (25 places)
La France est la première destination touristique au monde pour les naturistes : son climat tempéré et la présence de trois mers ont facilité l’installation de communautés, qui – excepté en Suisse – ont peu de véritables équivalents ailleurs en Europe, où le naturisme se pratique de manière plus libre, hors de communautés constituées. Mais d’autres raisons, historiques, culturelles, juridiques, expliquent la singularité et la longévité des communautés installées en France.
Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue un « paradis naturiste » ? Mais au fait, naturisme et nudisme, est-ce la même chose ?
En tant que musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, il semblait naturel que le Mucem cherche à explorer ce phénomène singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.
Dans une scénographie solaire conçue par l’agence Trafik, l’exposition « Paradis naturistes » réunit 600 photographies, films, revues, objets quotidiens, peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.
Ils sont issus des archives des communautés naturistes, ainsi que de collections privées et publiques françaises et suisses, parmi lesquelles : le Musée national d’art moderne MNAM/CCI Centre Pompidou, le musée du Louvre, la Bibliothèque nationale de France, le musée Bourdelle, le musée des Beaux-Arts de Rennes, le musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Adge, le musée des Beaux-Arts de Dole, la Cinémathèque de Paris, l’INA, les Archives départementales des Yvelines, les Archives municipales d’Agde, le syndicat d’administration d’Héliopolis – île du Levant, la Fondation Henri Cartier-Bresson, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, la Bibliothèque nationale suisse à Berne, le Bündner Kunstmuseum à Coire, la Cinémathèque de Berne, la Fondazione Monte Verita à Ascona.
Commissariat
— Bernard Andrieu, philosophe, professeur au sein de l’Institut des sciences du sport et de la santé de Paris, université Paris Cité.
— Jean-Pierre Blanc, directeur de la villa Noailles.
— Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, responsable du pôle Corps, apparences, sexualités.
— David Lorenté, ingénieur des systèmes et techniques audiovisuels et multimédia à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et doctorant, université Paris Cité.
Commissaires associés
— Julie Liger, directrice adjointe de la villa Noailles.
— Thomas Lequeu, associé à la direction artistique pour la villa Noailles.